Camille a appris ce poème :
Ar pemp biz
An hini tevañ eo hemañ,
An hini gwellañ eo hemañ,
An hini brasañ eo hemañ,
An hini bravañ eo hemañ,
Hag an hini bihanañ eo hemañ
Met n'eo ket an hini sotañ !
Les cinq Doigts (biz)
Ça, c'est le plus gros (tevañ)
Ça, c'est le meilleur (gwellañ)
Ça, c'est le plus grand (brasañ)
Ça, c'est le plus beau (bravañ)
Et ça, c'est le plus petit (bihanañ)
Mais ce n'est pas le plus bête (sotañ).
Ça, c'est le meilleur (gwellañ)
Ça, c'est le plus grand (brasañ)
Ça, c'est le plus beau (bravañ)
Et ça, c'est le plus petit (bihanañ)
Mais ce n'est pas le plus bête (sotañ).
Yann Gorrig o tañsal (Jean Petit qui danse)
Yann Gorrig [le petit nain Jean] qui danse
Avec son doigt ["biz", mais c'est "viz" à cause de ce qui le précède] il danse
Avec sa main ["dorn", mais c'est "zorn" à cause de ce qui le précède] il danse
Avec son bras ["brec'h", mais c'est "vrec'h" pour la même raison]...
Avec son épaule ["skoazh"]...
Avec sa tête ["penn" mais c'est "benn" pour la même raison]...
Une belle version se trouve ici
Breudeur Jakes [Frère Jacques]
Mot à mot :
Frère Jacques
Endormi [Kousket] êtes-vous [oc'h] ?
Sonnez les clochettes ["kolc'higenn" mais c'est écrit "c'holc'higenn" à cause de ce qui précède]
La version se trouve ici
Mais je m'aperçois que la version de l'école de Camille est moins chrétienne et plus facile à prononcer. C'est :
Ma breur Jakez,
Ma breur Jakez,
Kousket out ?
Deuz da debrin krampouz
Mon frère Jacques,
Tu dors ?
Viens manger des crêpes.
Ma breur Jakez,
Ma breur Jakez,
Kousket out ?
Deuz da debrin krampouz
Mon frère Jacques,
Tu dors ?
Viens manger des crêpes.
Tri femoc'h bihan (Trois petits cochons)
Tri femoc’h e-barzh o zi maen (2 wech)
Un’, daou, tri, tri femoc’h bihan
O tañsal e-kichen an tan (2 wech)
Trois joyeux (laouen) petits cochons (pemoc'h mais "femoc'h" à cause de ce qui précède)
Trois petits cochons dans (e-barzh : au milieu de) leur maison (ti mais "zi" à cause de...) de pierre (2 fois)
Un (un' : abréviation de "unan"), deux, trois, trois petits cochons
Qui dansent au coin (e-kichen : à côté de) du feu (2 fois)
Très bien chantée sur le site de l'école de Rostrenen :
Me'meus un ti bihan (j'ai une petite maison)
Très bien chantée sur le site de l'école de Rostrenen :